mardi 29 décembre 2009

Pimp

Alors là par contre, c'est du putain de chef d'oeuvre en barre, bouquin de fou écrit par Iceberg Slim, un mac qui a bossé pendant quasi toute la partie centrale du 20ème siècle et qui raconte ici ses mémoires, après s'être rangé et avoir eu femme et enfant.

De nos jours, ce genre de témoignage paraît banal, puisque bien... sûr la télévision se charge d'inviter des criminels, ex criminels, des putes, des drogués pour parler de leur vie tout en prenant soin de leur demander au milieu ce qu'ils pensent de "placer ici le nom d'un connard d'acteur qui sera oublié dans 1 mois, voire 1 seconde" et lui faire dire texto, au cas ou le connard qui mate l'émission à 1h00 n'avait pas compris (et il n'a sûrement pas compris car c'est un connard), que ce qu'il a fait, c'était mal, et que s'il avait eu le choix il aurait fait autre chose.

NON, C'EST VRAI? Etre cadre c'est mieux que ramasser la savonnette en taule, chopper la syphillis ou se faire torturer?

Connards!

Bref, je reviens à mon bouquin là, PIMP d'Iceberg Slim, rien de tout ça ici, le mec se livre à nous, le tout appuyé par une écriture limpide mais puissante, qui parle aux tripes, simple sans être simpliste car le mec connait son sujet et en connait plein d'autres, il SAIT écrire et il ne s'en vante presque pas, ne le fait pas de manière grossière, et quand il balance une référence littéraire, il ne se fout pas sur un piédestal, ce n'est pas le but.

Il raconte tout, ou tout ce qu'il pense être important sans porter de jugement dessus, en nous laissant faire la part des choses, il parle de cul, de violence, d'abus, de taule, de maladie, de mort sans s'apitoyer sur son sort et sans demander quelque empathie que ce soit, cette dernière vient toute seule, naturellement, comme son texte.

Sérieux, si tu me promet de ne pas être con et foutre ta mère sur le trottoir après, je te le prête.

dimanche 27 décembre 2009

YO



"Life's but a walking shadow, a poor player, that struts and frets his hour upon the stage, and then is heard no more; it is a tale told by an idiot, full of sound and fury, signifying nothing."

(La vie n'est rien d'autre qu'une ombre rampante, un pauvre acteur qui se pavane et se trémousse durant son quart d'heure de gloire, et qu'on cesse d'entendre; c'est un récit conté par un idiot, plein de bruit et de fureur, et qui ne signifie rien.)

Voilà, je sais que c'est une citation, sortie de son contexte, contexte qui est Macbeth, du mec Shakespeare, mais elle n'a de cesse de me renvoyer à ma propre vie, mais à la vie en général aussi, cette volonté, ce besoin de se débattre pour trouver un sens, un sens à quoi? A pas grand chose finalement, comme un poisson qui serait en train de se tortiller hors de son bocal, comme mon poisson en fait, le premier et seul animal de compagnie que j'ai eu, Joe, qui est mort des suites d'un saut de foi, il ne pensait qu'à une chose à ce moment là, pas son passé, pas son futur, pas même son présent, il voulait juste exister, je ne sais pas s'il avait une conscience, et quelque part, je m'en fous, c'est cette préservation, ce besoin de vivre qui me fout sur le cul.

Souvent, j'ai pris cette citation comme un truc pessimiste, un truc qui me fait dire "à quoi bon", mais je pense avoir franchi ce pas, cet apitoiement systématique à la lecture, la vision ou l'écoute d'un truc que je n'ai pas accompli, écrit, joué, réalisé...maintenant, c'est autre chose, c'est cette volonté, en écrivant cette phrase même et en continuant la pièce, le film, le livre, la chanson qui me fout sur le cul, prendre compte de ce qui est, et décider malgré tout de continuer, d'aller plus loin, pas dans la réflexion (ou peut être), mais simplement dans la continuité, dans l'art, et du coup, ce dernier objet de la pensée, matériau de la vie, celle là même.

Je ne sais pas pourquoi j'écris ça, je voulais simplement mettre la citation en fait, comme un blog, vous savez, ces blogs où les gens mettent des citations et dans un élan de générosité ne la polluent pas de leurs mots, leurs pensées, leur orthographe parfois, ou encore ces blogs faits par des prétentieux qui pensent qu'en citant le bon truc au bon moment pensent dans un voile de mystère détenir la vérité absolue; sauf qu'en fait, un peu éméché comme je suis, fatigué, quasi endormi, je m'emporte, dans ces moitiés de rêves en noir en blanc, les mots, et à côté ce curseur qui clignote, je me suis dit "tiens, je vais en dire des mots, des que j'aurai inventé, des vrais", et je le fais, je suis désolé cher lecteur si tu t'es fait chier, moi, ça m'a amusé d'écrire ça, même si à la relecture, je ne sais même plus ce que ça veut dire, mais bon, ça arrive, au moins je l'accepte ce non sens (et non "non-sens") et je passe à autre chose,

bientôt.

Tu pensais vraiment t'être débarrassé de moi?

C'est que j'ai pas envie de dormir, je vais peut être boire un peu de Coca Light avant, attends, je reviens.

Sports Night


Ca va peut être vous paraître louche un topic spontané d'un mec surexcité à propos d'une série qui date d'il y a plus de dix ans et qu'il n'a même pas fini de regarder, mais je devais partager cette expérience, et peut être, vous faire découvrir un truc.

Ce truc, c'est:

SPORTS NIGHT

Crée par Aaron Sorkin, le type derrière "West Wing" et "Studio 60", deux séries que je n'ai pas vues non plus (décidément...) et dont certains parlent comme un véritable messie télévisuel.

En fait, tout à commencé hier, chez mon pote Bob, où en sortant, il remarque le coffret sur la commode et me fait "t'as vu ça?" "non" "prends le, et regarde le que je te passe West Wing après" "ok".

Aujourd'hui donc, blasé de remater des épisodes de Scrubs avec mon reuf qui n'a jamais vu, je profite du fait qu'il bosse pour découvrir ce machin, ne sachant pas du tout à quoi m'attendre, vu que le logo sobre et les jaquettes ne me disent pas si c'est une comédie, un drame, la durée des épisodes, bref, je m'aventure dans l'inconnu.

Et putain, ça fait plaisir de découvrir un truc comme ça.

Dès le départ, on sent cette chaleur, ce rythme dans les dialogues propres aux séries bien écrites des années 90, où les personnages sont vifs, ont de la répartie, vannent sans faire que ça. Les dialogues sont écrits, les personnages sont des êtres humains, pas des schémas de personnages qu'on modèle à tout va, nan, ils existent dans un inconscient collectif mais en tant qu'eux mêmes aussi (contrairement par exemple à un Barney de HIMYM, que j'adore mais qui est facile).

Les liens entre ces personnes, leur importance au sein d'une dynamique de travail collectif, leurs rapports sont très justes et font souvent sourire, s'émouvoir ou flipper, et ce, DES LE PREMIER EPISODE, c'est beau.

Enfin bref, cette série comique (ouais, c'était donc une série comique, même si le terme est réducteur) sur la vie au sein d'une équipe qui gère le programme sportif d'une chaîne TV a tout pour plaire, vraiment, et est assez virtuose dans sa manière de gérer les humeurs et le stress lié au métier tout en divertissant et en ne tombant pas justement dans un truc destiné qu'aux fans de sports.

J'ai maté les trois premiers épisodes le souffle coupé par moments, par la justesse de l'écriture et par les valeurs et les partis pris de cette merveille de série.

Rarement j'ai frissonné devant un pilote (ouais, chuis Mohammed Atta là qu'est ce qu'il y a?) et rarement j'ai eu envie de remater la série dès le début tout en regardant et en appréciant l'épisode en cours.

A voir ce que ça donne sur deux saisons, mais pour l'instant, ça fonctionne archi bien putain...

The Rock


Bon, c'est quand même très dur, maintenant que je vois la barre clignoter sur ma page blanche, d'écrire de manière posée et quasi objective sur un film qui depuis 13 ans déjà me fout en l'air sur tout un tas de points, alors avant de commencer à parler du film,

NIQUE SA MERE L'OBJECTIVITE.

Gamin déjà, c'était un film que je matais et rematais religieusement, souvent accompagné de mon frère et de mon daron.

Religieusement ouais, religion d'un converti à la grosse musique bourrine d'Hans Zimmer, à ces plans épileptiques surexposés, à ces héros d'horizons différents qui mettent tout sur la ligne pour défendre leurs valeurs, à cette violence physique comme verbale, à ces explosions, à cette course poursuite, à Vanessa Marcil et son grain de beauté, à Claire Forlani et sa bouche de suceuse qui émoustillait tout entier ce corps de gosse de 13 ans...

Putain, chaque fois que je matais ce film, c'était tous mes Noëls et tous mes anniversaires combinés dans tout mon putain de corps, cerveau, coeur et 5 sens compris.

Et le truc fou, c'est que ça faisait pareil à toute la maisonnée putain, comme si le film parlait à tout le monde, sensation chelou, comme mater un Indiana Jones en fait (j'y reviendrai plus tard).

Bref, hissé au rang de culte en un temps record, pour moi tout du moins.

Je l'ai rematé très fréquemment en grandissant, jusqu'à il y a quelques années, où je me faisais tout de même le défenseur de ce film.

Puis récemment, je me suis rendu compte que mon argumentaire s'entortillait parfois, comme si j'avais oublié le film ou que lui m'avait oublié.

I needed my fix.

Après avoir recommencé à parler du film plus souvent que d'habitude et avoir tourné du pot, je l'ai choppé en DVD, sans hésiter, of course, ma VHS était morte anyway...

Rematé avec mon frère dès le retour à la maison.

Tout était là, cette religion, cet opium du peuple, ce film Dieu oublié, omniprésent, presque lovecraftien dans sa portée était éveillé, puissant.

Cette facilité à entrer dedans, à offrir mon sourire, mon rire, mon dégoût, mes larmes, la puissance du truc.

Je me suis rendu compte qu'encore maintenant, ce film défend tellement de choses qui me tiennent encore à coeur, des valeurs, des morceaux de trucs, de l'héroisme de types qui ne devraient même pas être là (oui, j'aime Die Hard aussi) à la figure du père perdu qui veut retrouver sa fille, du mec qui se livre corps et âme, traverse l'enfer pour récupérer une once d'honneur, pas pour lui, mais ses camarades morts au mec qui regrette de voler la moto d'un petit jeune.

On pourrait dire que le film s'éparpille, mais "on" se met le doigt dans l'oeil jusqu'au fion, parce que justement, c'est là sa force, je l'avais compris mais l'ai réappris, il passe par le plus court chemin, par la symbolique la plus grossière pour parler à un maximum de gens, parce que oui, que le film soit con ou pas, l'important, c'est qu'il ne prend pas son public pour tel, il ne se place jamais au dessus de lui, et tel un conte épique homérique, beowulfesque, il donne les bases pour une putain de grande aventure, et une exploration du genre, de ses limites et de sa place dans son contexte, le cinéma.

Car ouais, ne pas oublier que ces vestiges de civilisations mutées ou transformées étaient destinés aux lettrés et au illettrés, même aux femmes (oui, c'est une blague), que plus tard, des types comme Molière ou autres racontent des histoires intelligibles par tous, dans le but de faire réfléchir parfois, mais surtout, de divertir, de communiquer.

Et The Rock, n'hésite pas à puiser dans la mythologie propre à son médium pour faire une parabole qui parle à beaucoup, sans pour autant être pédant.

Il y a évidemment Alcatraz, la référence la plus visible du film, cette ville prison qui fascine, dégoute, mise en scène maintes et maintes fois, que ce soit durant son activité, dans L'évadé d'Alcatraz par exemple, ou dans son inactivité/réouverture temporaire dans Point Blank de John Boorman.

James Bond, qui est ici représenté pas un Sean Connery filmé dès le départ comme une légende perdue, avalée par des tentacules qui le dépassent, nous dépassent, comme Marlon Brando dans Apocalypse Now en fait... Un mec rendu ouf par le pouvoir, pas celui qu'il peut exercer, mais celui qu'on a essayé de lui imposer, de lui marteler, et qui d'autre dans le cinéma américain peut le faire mieux que:

Le FBI, la CIA, tout ce bordel. Ce mythe là à été développé depuis des années dans le cinéma américain, rendant ces organes du pouvoir tout puissant. On n'a même pas besoin d'en parler, de les décrire, ils vont souvent de pair avec "Top Secret" ou devrais je dire "Secret défense, et tu n'es pas dans le secret". Ce qui nous mène à un autre mythe, véhiculé par des images, puissantes, et dont le secret échappe à tous, sauf peut être aux sus-mentionnés:

JFK, le mystère, l'interdit, les jeux de pouvoirs, derrière cette enquête, cette vérité qui existe quelque part et que si peu de gens connaissent et défendent au prix de la vie de gens, de vrais gens qui vivent et qui respirent, c'est bien le film de Stone ça, film influent tant sur sa forme (après on peu ne pas aimer, moi j'adore), que sur son fond, sa manière de nous dire d'aller chercher les choses où elles sont, ce mythe remystifié par un film épique et exemplaire, ouais, on peut dire que c'est une inspiration.

Cette vérité donnée à un chimiste par son copain du MI-6, comme si c'était un jeu.

Car ouais, malgré la passion pour cette mythologie, Bay n'oublie pas que son film est un jeu, un objet ludique si-tant-est-qu'on s'y prenne. C'est pour cela que ses personnages sont construits souvent autour de leur rapports, entre eux, entre leurs proches, leur vision.

Connery et Cage sont rendus crédibles par une ironie, une situation, une femme, une fille et peuvent ainsi évoluer dans un univers construit sur de solides bases, qui peut donc parfois bifurquer vers de l'absurde, du vulgaire, du grossier sans endommager le sens, la force, mais au contraire, en y ajoutant de l'âme, tout comme Spielberg a pu le faire en foutant un gun dans la main d'Indiana Jones, dans Les Aventuriers de l'Arche Perdue, grossier, mais efficace, et surtout, définissant en 2 secondes un personnage.

Bon ensuite, y a toujours Zimmer, les explosions, les flingues, les militaires, les voitures, les bonnasses, les belles images.

Un bon gros 6/6 des familles pour un mec qui a pigé que le cinéma, c'est fait par le peuple, pour le peuple, et ça, je kiffe.

samedi 21 mars 2009

Et un peu barjos aussi...


Ok, en fait, vous allez sûrement vous foutre de ma gueule, mais j'm'en branle, le truc dont je vais vous parler, là, tout de suite, maintenant, c'est l'épisode des Tiny Toons que j'ai maté ce midi pendant ma pause déjeuner.

Tout d'abord, les Tiny Toons, kesako?

c'est une série de dessins animés américaine datant de 1990 et traitant des pendants adolescents de Bugs Bunny, Daffy Duck, Porky Pig et autres légendes des dessins animés de la Warner.

Les héros, élèves à l'Université Acmé étudient pour être un jour comme leurs ainés qui sont enseignants dans cette même fac.

Le tout est donc un excuse à mettre en scène des situations plus loufoques les unes que les autres, et souvent, une mise en abîme doublée d'une reflexion sur le dessin animé et la fiction en soi, le tout de manière amusante et ludique, comme Roger Rabbit un peu...

L'épisode dont je vais vous parler est un de ceux là.

En effet, babs, fillette lapin dérivée de Bugs Bunny découvre ici Honey, un croisement entre Betty Boop et Bugs Bunny, héroine de l'age d'or du cartoon, en noir et blanc, mais maintenant oubliée, malheureusement...

Elle décide de lui rendre justice après qu'une mystérieuse vois lui ait dit que les toons ne vieillissent pas sauf s'ils arrêtent de faire rire et que la seule manière de la ramener est de construire un cinéma en son honneur, et ça marche (ça rappelle un peu "Field of Dreams", oui).

Enfin bref, je me suis permis de faire un résumé détaillé car vous ne le materez sûrement jamais cet épisode, et maintenant, place à mon analyse, enfin non, ma chronique plutot, ou mon ressenti, enfin bref, le truc quoi.

La première force de cet épisode déjà, c'est son format, et oui, un épisode self contained, qui agit totalement indépendemment et se regarde comme on lirait une bonne nouvelle, ou écouterait une bonne blague.

Ensuite, les blagues, les références sont fortes, et fort drôles aussi, c'est un programme autant pour les enfants de bas âge que les ados ou les adultes, comme un épisode des Simpsons en fait.

Et enfin, ce qui m'a vraiment touché, ce qui m'a vraiment donné les larmes aux yeux, c'est évidemment cette lecture du déssin animé, cette interrogation sur l'immortalité des mythes et la volonté de certains passionnés qui décident de les réveiller, et de les faire partager, c'est du last Action hero les amis, c'est du madame Bovary, c'est beau, c'est bon, c'est emouvant aussi, mais faut bien.

bref, je sais pas si vous avez lu jusque la fin, mais je me suis éclaté à mater ça, et à vous le faire partager.

je vous aime

vendredi 13 février 2009

Masturbation: Mode d'Emploi





On parlait branlette l'autre jour chez des copains et j'ai exposé ce que je pense moi de cet acte tres mal compris,parfois tabou et souvent mal interpreté

Ingredients: une main,une bite et du matos approprie type internet,magazine ou beaucoup d'imagination (les kleenex sont conseillés aussi,perso moi c'est le PQ)

Definition du dictionnaire: La masturbation est une pratique sexuelle consistant à rechercher et à trouver la volupté par la stimulation des parties genitales (le plus souvent avec les mains) dans le but d'obtenir ou de donner du plaisir.


Alors la,ça me fait doucement rire,comment peut on donner une definition aussi carrée a la masturbation?
C'est comme filer une definition au mot amour (classique),c'est une mise en abime en soi.
Chez moi la branlette temoigne d'un amour profond pour ma petite personne et me fait traverser un panel de resentis assez larges.

Pour vulgariser ma definition (et me conforter dans ma theorie,vous savez comment nous autres les gars on a des theories pour tout),je vais diviser mon essai en trois parties,trois stades differents que traverseront la plupart des gars.

Stade 1: La recherche de materiel (j'appelle ca aussi la chasse)

C'est le moment le plus excitant en fait,la vraie excitation,un sentiment de challenge accompagné d'une impatience assez prononcée mais avec un desir de ne sauter aucun stade.
Dans un film ca sera le moment ou tu fais avance rapide et que pointant un doigt imaginaire tu dis "ca sera cette scene la!" ou un magazine,ça sera cette nana la ou encore si je marche a l'imagination pure je fais un brainstorming et me dis apres un defilement d'images sans logique "ok aujourd'hui ca sera ta soeur,ta mere ,ta fille,ta femme" (ouais c'est a toi que je parle).
tres cool la chasse,en plus c'est pour bouffer.

Stade 2: L'acte en soi

bon bah la y'a manieres et manieres,certains le font vite,certains non,y'a pas de vraies regles mais en gros ca serra ta main autour de ta teub faisant des allées et venues a un rythme te menant vers l'orgasme.en fait si t'utilises pas d'autres matos que tes images mentales,c'est cool car t'es aussi hyper actif pendant ce moment la.le tout te menant a....

Stade 3: L'orgasme

Bizarre que le moment tant attendu soit aussi le plus court mais y'a pas a dire,c'est l'apotheose,c'est le truc que tu peux pas imaginer,t'es tout en haut de ton monde et tu le domines (aucun machisme sous entendu hein) mais la seconde d'apres c'est la chute.

Stade 4: La Chute

Correspond au moment ou t'as la main souillée par ta semence,que tu regardes ta main,ta teub et si y'a un mirroir a proximité ta gueule et ou tu te dis "Putain de bordel de merde,tout ça pour ça,je suis vraiment la derniere des grosses bouses de la terre",hnteusement tu te nettoies,te lave et reprend tes activités habituelles en observant comment les gens de dehors te regardent,s'ils se doutent d'un truc ou pas parce que les monde dans lequel on vit on t'as toujours dit que la branlette c'est pas cool.

Voila,je sais pas pourquoi j'ai ecrit cet article,enfin si,parce qu'on m'a demandé de le faire,c'est un boulot de commande mais ma conclusion n'en est pas une.

Pour toutes les nanas qui surprendront leurs mecs en train de se branler,de conserver du "matos" ou des trucs du genre,y'a pas photos c'est parce qu'on vous aime et qu'au lieu d'aller voir ailleurs (en meme temps avec ma tronche ca m'arrivera tres peu d'etre sur 2 coups a la fois) on prefere timidement se faire l'amour a soi,je n'ai jamais eu de problemes de santé donc l'expression " le corps est mon temple " ne me parlera pas en ces termes la mais en effet ce sera le lieu de culte ou j'irais me recueillir sans honte et sans peur.

Si vous avez un probleme avec ça dites les,en attendant,j'vais m'toucher

mardi 10 février 2009

The Curious Case of Benjamin Button


Parfois, un film sort et on sait qu'après ce film, plus rien ne sera pareil, tant au niveau du divertissement, qu'au niveau moral, qu'au niveau technique.

Citizen Kane est un de ces films, Rashomon aussi, il y en a eu d'autres, plus récents, mais le public borné pense avoir tout vu.

Ca me rappelle un prof de ciné qui disait "le cinéma est mort en 1956", il l'a dit récemment hein, en 2005 ou une connerie comme ça, mais ce gros débile devait sûrement le penser depuis sa naissance, ou depuis qu'il a arrêté de rêver, de s'émerveiller, en 1957 peut être...

Bref, des films comme ceux cités plus haut continuent de sortir, Pulp Fiction, Casino, Usual Suspect, Trainspotting....

Mais rare sont ceux qui ont réussi en moins d'une décennie à livrer plusieurs films tels, David Fincher en fait partie, Se7en, Fight Club, Zodiac, sont des pierres angulaires du cinéma moderne, sérieusement, après ces films là, dans leur genre tout du moins, plus rien n'a plus jamais été pareil.

Aujourd'hui, j'ai vu son dernier film, THE CURIOUS CASE OF BENJAMIN BUTTON, et il ne déroge pas à la règle, l'histoire, basique, est celle d'un type qui nait vieux et rajeunit en vieillissant (Putain mais rien que le pitch donne envie de chialer).

Ce qui donne lieux à, comme me l'avait dit un pote en sortant de la projo de presse, "un Forrest Gump alternatif".

Mais Benjamin Button est je pense bien plus puissant, car plus axé sur la personne, sur l'individu, on se reconnait beaucoup plus dans ce personnage qui vit sa vie à l'envers, mais fait tout à l'endroit. Et les thèmes présentés sont bien plus variés et touchants, pourquoi? Parce que ce mec n'est pas mentalement déficient, il est comme toi et moi.

De plus, le film prend le temps de raconter son histoire, traite de sujets comme l'amour, la paternité, l'enfance, la vieillesse, sans tomber dans l'épisodique, on a cette impression de continu.

En fait, presque à partir du début du film, on a la larme au coin de l'oeil, et elle nous quitte pas jusqu'à la fin, on s'émerveille, on sourit, on rit, on chiale, on vit, on aime.

Sérieusement, j'arrive même pas à en parler de ce putain de film, chuis encore sous le choc là.

C'est le genre de film qui à la fin te donne envie de vivre putain!

Ce type à 17 ans, avec le corps d'un vieillard part à l'aventure sur un bateau à l'autre bout du monde.

Je fais quoi moi?

J'ai 25 ans, je vis chez mes parents, je me plains de mon boulot qui n'est même pas si prenant que ça, je me branle une fois par jour, parfois deux, à part peut être quand j'ai un compagnon (comprendre une femme), je mange, je dors, je chie, je vois mes potes, mais si on devait faire un résumé de mes 25 premières années, je n'aurais rien vécu d'épique.

Ah, mais par contre, un truc que je fais très bien,

je rêve

Pulp


1994, Charles Bukowski, juste avant de claquer, écrit son dernier bouquin, un roman, alors que jusque là, il avait surtout écrit des nouvelles, des poèmes, des chroniques.


PULP

Plus encore que ses autres romans, celui ci est clairement moins inscrit dans sa réalité à lui, exit son alter-ego, Henry Chinaski, même s'il fait une petit apparition, et Enter Nicky Belane, détective privé foireux et foiré, grande gueule, obsédé, fait de foutre, de sang et de tripes, avec un peu d'alcool qui coule dans le tout.

Ce dernier va être confronté par le biais d'enquêtes parallèles à des situations plus folles les unes que les autres, que ce soit la mort qui lui demande de retrouver Louis Ferdinand Celine qui traînerait chez un bouquiniste de L.A., un type qui baiserait une extra terrestre qui le manipule ou encore une mystérieuse hirondelle écarlate, l'absurde règne sur sa vie, et il le prend plutôt bien et résout ses affaires de la meilleure manière possible, en laissant passer, en évitant la mort et en se torchant la gueule.

Bref, j'vais pas vous raconter tout le bouquin non plus hein, chuis pas là pour ça, n'importe quelle quatrième de couverture ou article de Wikipedia dirait ce que j'ai dit, l'intérêt de ma chronique est de donner un avis, confronter ce bouquin à ma vision, à mon délire, à ma vie quoi, sinon c'est naze et impersonnel.

On va commencer simplement, on m'avait offert ce bouquin en français à mes 18 ans, avec écrit par la main de l'auteur du cadeau "t'as 18 ans maintenant, t'as le droit de lire du Bukowski".

Je connaissais pas l'auteur, mais le titre, Pulp, m'avait interpellé, le résumé aussi (qui ici ne connaît pas mon obsessions pour les privés depuis Eddy Valliant dans Roger Rabbit), j'en ai donc fait une priorité.

La claque dans ma putain de gueule de petit con, premier essai de l'auteur, chuis tombé sous le charme, la respiration coupée, l'admration devant des phrases de tous les jours dites avec une classe et un "je m'en foutisme" absolu.

Un bouquin qui m'a mené à en lire un tas d'autres derrière, Celine, Chandler (dont j'avais juste lu "Le Grand Sommeil à l'époque), ainsi que Fante et ses descendants, écrivains de la Beat Generation.

Et évidemment, d'autres trucs de Bukowski.

"A Life Changing Experience" comme diraient les américains à propos du dernier shampoing révolutionnaire.

Bah y'a pas longtemps, tout à l'heure c'est à dire, j'ai relu le truc, en anglais cette fois, 7 ans après ma première et seule lecture, et avec quelques clés culturelles en plus en main, et surtout, un recul par rapport à moi même, la claque a été bien plus forte que la première.

Premièrement donc, l'ambiance m'a frappé en plein bide, l'étude du genre que porte ici Buk (je lui donne un surnom now, car je le connais, c'est mon pote) sur le genre du privé est classe et originale, il prend les plsu grands classiques comme Hammett ou Chandler et les detourne, tout en leur rendant hommage, c'est beau.

Le personnage aussi m'a impressionné, il a tout pour être pessimiste, fataliste, mais s'accroche à la vie comme personne, chaque putain de page est un coup de pied au fond de la piscine. Ce mec se bat pour vivre une vie de merde, mais il se sert de son droit de vivre, en cela, il rappelle évidemment Bukowski, ou ses nombreux alter-ego, après tout, c'est l'écrivain de la misère, des démunis, des alcoolos, des obsédés, des putes, des joueurs, et le ton ici reste le même que sur ses autres romans, parfait, spontané, hautain envers ceux qui justement se permettraient une seule seconde d'être hautain envers un personnage de cette sorte.

Et surtout, surtout, ce qui m'a marqué le plus à cette seconde lecture, que j'avais pas vue la première fois, est la dédicace.

Ce roman est dédicacé à la mauvaise écriture, "bad writing", et en effet, Buk (souvenez vous, c'est mon pote) se sert de toutes les ficelles, de toutes les situations, de tous les artifices dont se servirait un mauvais écrivain pour faire aboutir son histoire.

Mais le fait avec brio.

Et c'est ça, c'est ça qui m'a le plus interpellé à cette lecture, je veux être scénariste, j'écris quelques trucs, j'ai écris quelques trucs, des trucs avec des situations tout aussi grotesques, tout aussi ridicules, avec un second degré non dissimulé certes, mais bon, ça fait réfléchir, serais je un mauvais écrivain?

j'y pense encore et je vous le dis plus tard

des bisous dans vos gueules

lundi 9 février 2009

The Most Dangerous Game



Avant même de dire ce que j'aime bien, ce que j'ai bien aimé et bien aimé faire aujourd'hui, je vais avoir besoin d'une petite introduction concernant ma personne.

Ce post est le meilleur que j'aie fait, même si je ne l'ai pas encore lu, pourtant, j'ai toujours été un avide lecteur, de livres en tout cas, en tout genre, et depuis quelques années, en anglais aussi.

De mauvaises langues pourraient me qualifier d' "intello", puisque je suis souvent fier de ce que je lis, regarde, écoute, et en parle avec une prose masturbatoire parfois dépassant l'entendement.

Mais, la différence est dans la démarche.

En effet, je fais partie de ceux qui pensent que la culture, qu'elle qu'elle soit, doit être non seulement faite par et pour le peuple, et qu'en plus, tous les moyens sont bons pour s'en emparer.

Bah ouais, sinon c'est facile, les riches deviennent "intelligents" et les pauvres eux, n'ont pas accès à ce qui pourrait, au moins spirituellement, les sortir d'une mouise qui date depuis la nuit des temps.

En effet, au Moyen Age déjà (et jusqu'à il n y a pas si longtemps que ça), l'armée du Christ (les religieux et consorts) étaient les seuls à savoir lire, les seuls à avoir le pouvoir de déformer une oeuvre et la faire boire telle une louve romaine à ses gamins débiles et assoiffés de violence.

De nos jours, c'est presque pareil, le Dieu Télévision se charge de cette mission.

Bref, revenons en à moi.

Cette passion donc, la lecture, est là depuis mon plus jeune âge, où mes parents m'achetaient des Tintins parfois en allant au centre commercial, entre deux jus de fruit et des glaces, mais ce n'est que lorsque j'ai grandi, que je suis allé à la recherche de cette culture, de LA culture par moi même que je me suis senti satisfait, et en même temps, avide... satisfait d'être avide, curieux.

Tout a commencé vraiment au C.D.I. du bahut, ils avaient le Time magazine en anglais donc, et j'avais commencé à feuilleter un jour de galère le spécial "personnalités du siècle", cherchant si Spielberg y était, et je suis tombé sur une image en noir et blanc d'un bonhomme assez jeune, avec un chapeau melon, ce mec, c'était Franz Kafka, l'image était méga classe, j'ai donc lu le petit article et j'ai vu qu'il avait écrit un truc sur un cafard géant, La Métamorphose, of course.

Pris de curiosité, je suis allé voir les rayons s'ils l'avaient ce bouquin, et effectivement, il était là, posé, pas emprunté depuis les années 80 (alors qu'on était déjà en 97, j'avais 14 ans), voyant la file d'attente des emprunts, et épris d'un sentiment noble de "sauver ce livre" (critiquez mon attitude, je m'en fous), je l'ai foutu dans ma poche, regardant bien autour de moi si personne ne voyait, et je l'ai volé.

L'adrénaline en sortant, le plaisir décuplé en lisant ce bouquin et tout ça m'ont évidemment fait revenir...

Le Meilleur des Mondes, L'Ile Mystérieuse, Le Joueur, Alice au Pays des Merveilles, Le Livre de la Jungle, Le Manifeste du Parti Communiste... You name it, aussitôt que je les voyais, ils étaient miens…

Evidemment, j'en achetais aussi, mais ils n'étaient jamais aussi bons que les bouquins gagnés au prix de la curiosité, du danger et de la sueur.

Quelques années plus tard, j'ai commencé à faire ça à la Fnac, avec l'aide d'un pote, on avait trouvé une superbe combine, on réussissait à faire sortir des bandes déssinées, des illustrés grand format, des Taschen, des romans, des mangas, des magazines, l'adrénaline, toujours, la satisfaction, rien n'égale ce sentiment où enfin sorti du bordel, tu rouvres ton sac rempli de trucs, te remémorer religieusement de ce que t's pris exactement, en les sortant un par un, lisant quelques pages dedans, et les remettant dedans, attendant d'être à la maison, allongé, les doigts de pieds prêts à frétiller pour enfin pouvoir lire tout ça.

Par contre, nous nous étions promis de ne jamais faire ça dans des petits commerces.

Quelques semaines plus tard, et quelques centaines d'euros de bouquins, après avoir vu que ça fonctionnait, j'ai voulu tester la combine tout seul.

Je me suis fait chopper avec 2 bouquins.

Garde à Vue et tout le bordel, c'était funky, et ça valait le coup, je ne pouvais m'empêcher de penser qu'au final, "je les ai bien eus ces cons là".

Et je le pense toujours, même si jusqu'aujourd'hui, j'avais foutu ma carrière de criminel dans un placard fermé à clé, laissant juste parfois s'échapper de bons souvenirs, lorsque je relis un livre avec la cotation du C.D.I sur la tranche...

Vous vous souvenez, j'ai dit que je ferai jamais ça dans des petits commerces, ça me rappelle quand j'étais gosse et planquait les clopes de ma mère ou les brisait en deux en disant que je ne fumerai jamais.

Je fume 1 paquet voire plus par jour aujourd'hui.

Je suis allé à W.H. Smith aujourd'hui après le boulot.

Boutique assez grande quand même, chaîne anglo-américaine de librairies etc... située sur la rue de Rivoli et blindée de bouquins en tous genres, en import évidemment, et bien plus chers que ce qu'on peut trouver en France (je ne me cherche pas d'excuses hein, je suis un voleur de livre, et la seule manière de ne pas se faire prendre, c'est de le faire naturellement, comme on respire, rythmé comme un film de braquage ou le voleur sortirait, peinard, en marchant).

Je suis donc là bas pour voir, regarder, mais tout d'un coup, je vois un bouquin, Princess Bride, le roman original, et je le prend en main, regarde le prix, tâte l'absence d'argent dans mes poches et regarde autour de moi.

J'estime qu'avec un peu de patience, c'est faisable, je regarde donc, puisque j'ai un budget illimité, ce que je peux prendre d'autre.

Princess Bride donc, No Country for Old Men de Cormac Mc Carthy, Down & Out in Paris & London de Georges Orwell, Factotum et Pulp de Charles "Dieu" Bukowski (que j'ai déjà lu, mais pas en anglais), et Trainspotting, d'Irvine Welsh (pareil).

Je les prend en main, mon casque vissé sur ma tête crache du Neil Young, je reprend goût à mon hobby.

Je cherche les lieux pas trop fréquentés, alors que la boutique est en surface blindée de monde, faut juste trouver le lieu, la seconde, et hop, dans le sac qu'on a ouvert au préalable.

Je sors.

A la cool.

Je tourne, regarde une dernière fois derrière, et me dirige vers le métro Opéra.

J'ai évidemment feuilleté les bouquins dans le métro, lisant des lignes par ci, par là.

Ils ont l'air biens, MES livres

vraiment.

3 pommes tombent du ciel, une pour le conteur, une pour celui qui écoute et une pour celui qui tend l'oreille, au loin.