samedi 21 mars 2009

Et un peu barjos aussi...


Ok, en fait, vous allez sûrement vous foutre de ma gueule, mais j'm'en branle, le truc dont je vais vous parler, là, tout de suite, maintenant, c'est l'épisode des Tiny Toons que j'ai maté ce midi pendant ma pause déjeuner.

Tout d'abord, les Tiny Toons, kesako?

c'est une série de dessins animés américaine datant de 1990 et traitant des pendants adolescents de Bugs Bunny, Daffy Duck, Porky Pig et autres légendes des dessins animés de la Warner.

Les héros, élèves à l'Université Acmé étudient pour être un jour comme leurs ainés qui sont enseignants dans cette même fac.

Le tout est donc un excuse à mettre en scène des situations plus loufoques les unes que les autres, et souvent, une mise en abîme doublée d'une reflexion sur le dessin animé et la fiction en soi, le tout de manière amusante et ludique, comme Roger Rabbit un peu...

L'épisode dont je vais vous parler est un de ceux là.

En effet, babs, fillette lapin dérivée de Bugs Bunny découvre ici Honey, un croisement entre Betty Boop et Bugs Bunny, héroine de l'age d'or du cartoon, en noir et blanc, mais maintenant oubliée, malheureusement...

Elle décide de lui rendre justice après qu'une mystérieuse vois lui ait dit que les toons ne vieillissent pas sauf s'ils arrêtent de faire rire et que la seule manière de la ramener est de construire un cinéma en son honneur, et ça marche (ça rappelle un peu "Field of Dreams", oui).

Enfin bref, je me suis permis de faire un résumé détaillé car vous ne le materez sûrement jamais cet épisode, et maintenant, place à mon analyse, enfin non, ma chronique plutot, ou mon ressenti, enfin bref, le truc quoi.

La première force de cet épisode déjà, c'est son format, et oui, un épisode self contained, qui agit totalement indépendemment et se regarde comme on lirait une bonne nouvelle, ou écouterait une bonne blague.

Ensuite, les blagues, les références sont fortes, et fort drôles aussi, c'est un programme autant pour les enfants de bas âge que les ados ou les adultes, comme un épisode des Simpsons en fait.

Et enfin, ce qui m'a vraiment touché, ce qui m'a vraiment donné les larmes aux yeux, c'est évidemment cette lecture du déssin animé, cette interrogation sur l'immortalité des mythes et la volonté de certains passionnés qui décident de les réveiller, et de les faire partager, c'est du last Action hero les amis, c'est du madame Bovary, c'est beau, c'est bon, c'est emouvant aussi, mais faut bien.

bref, je sais pas si vous avez lu jusque la fin, mais je me suis éclaté à mater ça, et à vous le faire partager.

je vous aime