mardi 10 février 2009

The Curious Case of Benjamin Button


Parfois, un film sort et on sait qu'après ce film, plus rien ne sera pareil, tant au niveau du divertissement, qu'au niveau moral, qu'au niveau technique.

Citizen Kane est un de ces films, Rashomon aussi, il y en a eu d'autres, plus récents, mais le public borné pense avoir tout vu.

Ca me rappelle un prof de ciné qui disait "le cinéma est mort en 1956", il l'a dit récemment hein, en 2005 ou une connerie comme ça, mais ce gros débile devait sûrement le penser depuis sa naissance, ou depuis qu'il a arrêté de rêver, de s'émerveiller, en 1957 peut être...

Bref, des films comme ceux cités plus haut continuent de sortir, Pulp Fiction, Casino, Usual Suspect, Trainspotting....

Mais rare sont ceux qui ont réussi en moins d'une décennie à livrer plusieurs films tels, David Fincher en fait partie, Se7en, Fight Club, Zodiac, sont des pierres angulaires du cinéma moderne, sérieusement, après ces films là, dans leur genre tout du moins, plus rien n'a plus jamais été pareil.

Aujourd'hui, j'ai vu son dernier film, THE CURIOUS CASE OF BENJAMIN BUTTON, et il ne déroge pas à la règle, l'histoire, basique, est celle d'un type qui nait vieux et rajeunit en vieillissant (Putain mais rien que le pitch donne envie de chialer).

Ce qui donne lieux à, comme me l'avait dit un pote en sortant de la projo de presse, "un Forrest Gump alternatif".

Mais Benjamin Button est je pense bien plus puissant, car plus axé sur la personne, sur l'individu, on se reconnait beaucoup plus dans ce personnage qui vit sa vie à l'envers, mais fait tout à l'endroit. Et les thèmes présentés sont bien plus variés et touchants, pourquoi? Parce que ce mec n'est pas mentalement déficient, il est comme toi et moi.

De plus, le film prend le temps de raconter son histoire, traite de sujets comme l'amour, la paternité, l'enfance, la vieillesse, sans tomber dans l'épisodique, on a cette impression de continu.

En fait, presque à partir du début du film, on a la larme au coin de l'oeil, et elle nous quitte pas jusqu'à la fin, on s'émerveille, on sourit, on rit, on chiale, on vit, on aime.

Sérieusement, j'arrive même pas à en parler de ce putain de film, chuis encore sous le choc là.

C'est le genre de film qui à la fin te donne envie de vivre putain!

Ce type à 17 ans, avec le corps d'un vieillard part à l'aventure sur un bateau à l'autre bout du monde.

Je fais quoi moi?

J'ai 25 ans, je vis chez mes parents, je me plains de mon boulot qui n'est même pas si prenant que ça, je me branle une fois par jour, parfois deux, à part peut être quand j'ai un compagnon (comprendre une femme), je mange, je dors, je chie, je vois mes potes, mais si on devait faire un résumé de mes 25 premières années, je n'aurais rien vécu d'épique.

Ah, mais par contre, un truc que je fais très bien,

je rêve

4 commentaires:

Anonyme a dit…

oui ben à 26 presque 27, même constat (à part que je me branle moins que toi hein)...

Anonyme a dit…

Je pense que même dans le film, le personnage dors, mange et chie. Quant à comment il occuppe son long voyage en mer... ;)

Unknown a dit…

SPOIL !!!
SPOIL !!!
SPOIL !!!
SPOIL !!!


:D

Anonyme a dit…

J'ai décidé de lire la nouvelle de laquelle est extrait le film et, meme si la trame de fond est la même, ça n'a rien avoir... Deja, ça se passe pas à la Nouvelle Orléans.

Mais tu parles d'un point qui est important à mes yeux, la similitude à Forrest Gump. Il s'agit du même scénariste... Le gars a repris une bonne nouvelle, l'a "Forrest Gumpisé" et a pondu Benjamin Button. Heureusement que le réalisateur, david Fincher, mon dieu, et un de mes acteurs favoris ont réussi à lui donné un cachet spécial, unique.